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jeudi, octobre 18, 2012

Revue : Bane & Invités, La Baie, 16 Octobre 2012.

À quelques exceptions près, je suis tout sauf un amateur de la scène hardcore. Pour tout dire, je n’ai absolument rien en commun avec elle. Je suis à des kilomètres d’avoir ne serait-ce que l’ombre de la crédibilité pour porter le X maléfique du « straight edge ».

Je ne fais partie d'aucune communauté végétarienne, végétalistes ou quoi que ce soit, je n’ai pas de tattoo de Jésus, je ne considère pas mes amis comme ma seule vraie famille, je ne fais pas la danse du « ramassage de carottes », de la « corde à danser » ou encore du « tek won do » et des savates dans le Mosh pit et je ne suis probablement pas vraiment « true ».

Juste à ces quelques lignes, j’entends déjà les puristes me vociférer que je n’énumère que des stéréotypes et que je ne connais rien à la contre-culture du hardcore et que si et que ça... je ne peux faire autrement que de dire : Oui, vous avez bien raison, je n’y connais absolument rien, je vous l’ai dit au départ. Par contre, je sais que je ne mets pas de gel dans mes cheveux ou encore que je ne porte pas de gilet moulant rose pour aller voir mes groupes favoris en spectacle mais bon, j’imagine que tout ça c’est une autre histoire, n’est-ce pas .

Bien entendu, probablement comme la majorité d’entre vous, je peux nommer quelques grosses pointures assez rapidement et même hocher la tête sur certains morceaux de certains groupes mais en général ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. Ceci étant dit et malgré tout (mais surtout à la demande de Deslo), je me suis quand même traîné les pieds au chic bar Le Plaza (La Baie, Saguenay) ce mardi 16 octobre dernier pour assister à ce qui allait, à ma grande surprise, me faire découvrir une formation hyper intéressante mais nous y reviendrons un peu plus loin. Commençons plutôt par le début avec la formation « Mark and the wolves ».

Encore une fois, je ne suis pas arrivé à temps pour voir la totalité de la première partie mais assez tôt pour attraper les dernières pièces de cette formation saguenéenne. À ce que j’ai pu comprendre, les boys de « Mark and the Wolves » joue un style de punk hardcore à la Rufio assez rapide et mélodique. Beaucoup de petites notes, beaucoup de mélodies et beaucoup de potentiel. Même si le peu que j’ai vu m’a apparu comme une prestation timide et non affirmé, les amateurs de ce genre musical devraient porter attention à ce groupe qui pourrait surprendre dans les prochains mois puisqu'un premier album devrait sortir sous peu. Les gars de Mark and the Wolves ont mentionné qu’ils travaillaient en ce moment même à compléter ce dernier. La punkerie vous tient informée de ce côté !

Leur prestation terminée, le quatuor de Get the Shot commencent à se préparer dans leur coin et organisent la scène. Je me dirige au bar, commande une grosse Labatt 50, prends une longue gorgée et scrute la salle distraitement avec mon ami cellulaire à la main. Pour un mardi soir, c’est bien ! Je dirais une centaine de personnes entassé dans une salle grosse comme l’avant-scène de la défunte X de Montréal. Tous les bands ont leur table de « merch » respective et comme à l’habitude, les gens se magasinent des trucs, sortent fumés ou discutent entre eux. Bref, quelque 20 minutes plus tard Get the Shot est prêt à prendre la salle d’assaut.

Si vous n’êtes pas encore au courant, Get the Shot est une formation de Québec extrêmement engagé qui, à mon humble avis de pas très connaisseurs, représente l’essence même du hardcore. Les textes sont virulents, intelligents et leur musique est sans contredit extrêmement percutante. À noter, je ne sais pas si c’était voulu ou encore était-ce une métaphore pour éclairer les spectateurs vers le propos, mais la prestation s’est déroulée entièrement dans la clarté artificielle des lumières restées allumées.

Pour ma part, ayant vécu à Québec quelques années, j’ai déjà eu la chance de voir Get the Shot à plusieurs reprises mais je suis bien obligé à avouer que, chaque fois, j’étais trop intoxiqué pour porter un verdict authentique mais pas cette fois et j’ai vraiment aimé. Une solide performance qui semble avoir plu à la totalité de la salle qui, pour certains, se donnait à cœur joie dans « l"pit ». J’ai aussi apprécié l’attitude du chanteur. Il croit au hardcore et en ce qu’il chante et ça paraît; Sourire inversé, rage dans les yeux, micro dans la foule, debout sur les tables, pas trop de « mémérage » entre les chansons, remercie la foule de s’investir avec lui dans l’ambiance, juste parfait quoi. Mention honorable aussi au bassiste (Cheers à l’Orsainville Bar) qui est allé « mushé » à deux ou trois occasions avec la foule.

Après la prestation de Get the shot, je retourne au bar pour renouveler ma prescription et retourne aussitôt m’asseoir peinard à ma table sans me douter une seconde du cataclysme qui s’en viens, soit Code Orange Kids. Je n’avais jamais entendu quoi que ce soit de ce groupe sinon que d’avoir vu passer leur nom quand je vais perdre mon temps sur le site de « Deathwish inc ».

Le groupe commence à s’installer et, honnêtement, ils ont l’air louche. Tout ce que je vois c’est trois gars et une fille qui ont l’air un peu perdu et qui ne savent pas trop comment s’organiser. Le bassiste reste là, la bouche ouverte en « bedaine » à attendre que les trois autres finissent de faire la conversation autour de la batterie et personnellement, je commence à m’impatienter en regardant ma montre : « C 'mmon, starter le show, c’est le temps là! »

Le batteur finit par se mettre en « bobette » et s’asseoir derrière son instrument et tout d’un coup, je vous jure, ça l’explose et c’est l’apocalypse sonore dans la salle. Pendant les premières minutes, je n’ai aucune idée de ce qui se passe et je ne comprends absolument pas ce que je vois. Je suis subjugué et c’est maintenant moi le connard avec la bouche ouverte et un air d’imbécile figé sur le visage. Putain, c’est du beau Code Orange Kids!

C’est difficile d’expliquer comment ils sont plus qu’exceptionnels en spectacle. C’est difficile de traduire autant d’énergie, autant de colère et de rage en mots. Je crois qu’il faut vraiment le voir pour bien saisir l’ampleur de la chose mais, vraiment, quelle performance! Wow.

Le batteur, sans être le plus talentueux de tous, à son style bien à lui et joue avec une telle intensité et une telle ferveur, qui d’ailleurs est partagée par tous les membres de la formation, qu’on ne peut faire autrement qu’être fasciné et captivé par leur démarche musicale. Ils sont durs, lourds, malsains, complètement enragés, voire démoniaques et leur musique ne pardonne pas. Définitivement une de mes plus belles découvertes depuis un bon moment. Ne manquez surtout pas la chance d’aller voir de quoi ils sont capables s’ils passent par chez vous, vous ne le regretterez pas. Pour ma part, ils ont carrément volé la soirée.

Pour ce qui est de Bane et bien je suis mitigé. D'un, je ne suis vraiment pas un fan et des deux, j’étais encore soufflé par Code Orange Kids. Au minimum, je peux dire une belle prestation solide sans fioritures qui a plus aux fans dans l’auditoire. Mais pour être honnête avec vous, je suis parti avant la fin.

(Écrit par : Coeur Noir)

LIENS DES SITES BANE :
Site Web : Banecentral.com
Facebook : Facebook.com/banecentral

LIENS DES SITES CODE ORANGE KIDS :


LIENS DES SITES MARK & THE WOLVES :

ReverbNation : Reverbnation.com/markthewolves
Facebook : Facebook.com/markandthewolves

LIENS DES SITES GET THE SHOT :
Myspace  : Myspace.com/gettheshothc

Bandcamp :  Gettheshot.bandcamp.com
Facebook : Facebook.com/pages/Get-The-Shot/115460065150297 

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