J’adore le pop-punk indépendant. C’est pour cette raison que j’adore le
tout premier EP des Summercheers.
Peu de groupes de ce sous-genre ont réussi à se démarquer au Québec et pour tout dire, à peine quelques-uns me viennent en tête; les plus que défunts mais oh comment excellent Sprained Ankle, les plus actuels Sonic Avenues et bien entendu, il ne sert à rien de nier que Johnny Dauphin - anciennement connu sous le nom de Johnny Love - et son désormais culte Le volume était au maximum est le porte étendard de ce style musical dans notre belle province.
Peu de groupes de ce sous-genre ont réussi à se démarquer au Québec et pour tout dire, à peine quelques-uns me viennent en tête; les plus que défunts mais oh comment excellent Sprained Ankle, les plus actuels Sonic Avenues et bien entendu, il ne sert à rien de nier que Johnny Dauphin - anciennement connu sous le nom de Johnny Love - et son désormais culte Le volume était au maximum est le porte étendard de ce style musical dans notre belle province.
Mais
ici, il ne faudrait surtout pas sous-estimer l’énorme potentiel que
porte en son sein les Summercheers qui pourraient très bien se voir
octroyer ce titre pour ce qui est de notre magnifique capital national.
Sorti le 30 Septembre 2011 de manière indépendante, « Beached » comporte six
pistes qui se démarquent les une des autres mais qui forment une entité
irréprochable dans son genre. Même si ce quatuor de Québec, formé en
2010, n’en est qu’à ses tout premiers balbutiements, il démontre tout de
même une excellente maîtrise de ce sous-genre et un parfait contrôle de
ses moyens autant sur scène que sur disque compact.
Summercheers nous propose donc un pop-punk rafraîchissant axé sur des
mélodies de guitare accrocheuses qui peuvent parfois rappeler celles des
Twenty Below et, jusqu’à une certaine limite, celles des Lillingtons,
entre-autre avec la dernière pièce du EP « Alien mind invasion », qui est
probablement ma préféré. Fort d’une production quasi impeccable, « Beached »
vous fera hocher de la tête et taper du pied dès les premiers instants
et déjà à la deuxième écoute vous aurez envie de chanter avec eux. Les
pièces de « Beached » vous resteront en tête des journées entières et vous
vous surprendrez à les fredonner sous la douche ou dans la voiture.
À l’opposé de plusieurs de leurs congénères, les membres de
Summercheers ne s’empâtent pas dans une rythmique endormante
couplet/refrain/couplet etc. Leurs arrangements sont simples mais
efficaces et s’incorporent subtilement dans une musicalité recherchée.
De plus, il faut relever l’excellente performance du batteur Vince Brass
qui, à mon avis, vient faire toute la différence là où les morceaux
pourraient devenir moins intéressants. On sent que Summercheers savent
exactement ou ils veulent amener leur musique et on n’arrive jamais à
déceler une parcelle d’improvisation mal placée. Tout y est et tout est
calculé pour une formule gagnante et enivrante.
Bien entendu,
et dans la plus pure tradition du pop punk, on ne traite pas ici de
grands débats existentiels ou encore d’important enjeux sociaux mais hé !
n’avons-nous pas le droit de nous amuser un peu de temps à autre et
laisser les tourments du monde moderne de côté ? Soutenue de façon
exemplaire par des vocaux justes, le chanteur Ben Fortier et ses deux
acolytes, Karl Marx (guitare) et Martin Coutu (Basse) nous récitent
leurs paroles au ton humoristique qui traitent des dangers de la
télévision, des relations amoureuses désastreuses et de conspiration
secrète à propos des soucoupes volantes qui atterrissent chez nos
voisins du Sud.
Au final, « Beached » est un excellent départ pour
Summercheers. Un EP au son honnête et sans prétention qui a été composé
avec un réel plaisir de la première à la toute dernière note.
Procurez-vous leur mini album via leur Bandcamp et ne manquez surtout pas
l’occasion d’aller les voir suer leur vies sur les planches lorsqu’il
passeront dans votre coin. L’énergie qui se dégage de « Beached » est
multipliée au centuple lors de leurs prestations.
La seule question qui persiste pour moi est à quand le premier album complet ?
(Écrit par : Coeur Noir)
Ha mon ami écoute les "Hextalls" ou bien l'album des Creeps Gamma Gamma Ray ce sont des classiques en plus d' être des bijoux du pop punk canadiens.
RépondreSupprimer