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mardi, octobre 02, 2012

Propagandhi : Revue du 29 sept à Chicoutimi.

Samedi 29 Septembre 2012, Chicoutimi, comme depuis plus ou moins un mois il fait froid, c’est gris et il mouille. Je me la coule pénard chez moi, je descends quelques bières et j’attends l’heure pour aller voir Propagandhi se défoncer sur les planches. Chose qu’ils n’avaient pas faite depuis Mathusalem, ici, dans la région du Saguenay.

La dernière fois que la formation s’était produit ici remonte à l’époque de « Les talk, more rock » donc on pout dire un sacré bail ! L’attente était donc grande et il y avait de la fébrilité dans l’air. Le spectacle était même annoncé sur les ondes de CKYK 95.7 Radio X. Drôle de mariage si vous voulez mon avis mais bon, peu importe.

Pour ma part, ça ne fait pas très longtemps que je suis dans le coin et j’ai eu l’occasion de voir Propagandhi à plusieurs reprises dans quelques salles différentes. Mes attentes n’étaient donc probablement pas aussi grandes que la majorité des punkers de la région mais tout de même, j’avais franchement le goût de passer une agréable soirée.

Ceci étant dit, l’heure venue j’enfile mon blouson, enfonce mes écouteurs dans mes oreilles avec le dernier de leur album à un volume assez agréable et je me mets en route vers la salle de réception de l’hôtel la Saguenéenne, endroit Lou le spectacle aura lieu. Évidemment, à mon arrivée, le stationnement est plein et plusieurs personnes s’attardent à se souler la gueule autour des voitures entassées. Je me faufile agilement à l’intérieur et paie les 29 dollars (!!!) nécessaires pour entrer - loin est l’époque où nous pouvions voir Good Riddance, AFI, Strung out et Jughead’s Revenge pour 12 dollars au Spectrum de Montréal mais bon, les temps changent il faut dire.

Aussitôt à l’intérieur de la salle, je me précipite au bar et donne mes 6 billets pour une Budweiser tiède. Je m’installe un centre de la pièce, un peu reculez de la scène pour avoir une bonne impression de l’acoustique et, ma foi, c’est bien. À ma grande surprise, le son était vraiment bien pour une salle comme celle-là. Génial !

Sur les planches, les gars de Comeback Kid se démènent comme des fous devant une foule absolument pas conquise d’avance (eh oui ! Comme d’habitude, je suis parti trop tard et j’ai manqué le premier groupe. C’était Aly, une formation du Saguenay assez percutante mais rien ne sert de commenter puisque je ne les ai pas vu. Désolés messieurs). Les gars sont vraiment en feu et se forcent pour parler en français à chaque intermède. Malgré que leur hardcore agressif ne semble être connu que par une poignée de fans en délire, la majorité des 200 têtes restent à l’écart et écoute la prestation attentivement. Par contre, plus la prestation avance, plus la foule s’anime et embarque dans leur trip et Comeback Kid sortira quand même de scène sous les applaudissements et les cris d’une audience comblée par ce qu’elle vient de voir. Mission accomplie pour le quatuor canadien qui s’est probablement fait des nouveaux fans dans l’auditoire.

Pendant qu’on s’active à préparer la scène pour le plat de résistance, je retourne au bar me chercher une deuxième Budweiser tiède et j’entends le gérant ou je en sais trop qui dire aux barmaids en apportant deux nouvelles caisses de bière : « après ces deux-là, yen reste juste deux autres ». Ça boit définitivement beaucoup dans la salle qui d’ailleurs commence à se remplir pour le spectacle principal. On sent vraiment la fébrilité montée en flèche.
Je pars traîner devant la table de « merch » et comme à chaque fois ou j’ai vu Propagandhi, elle est remplie de bouquins qui traitent de contestation, de végétarisme, d’anarchisme et d’une multitude de sujet en lien avec la révolution. Par contre, cette fois et ce à mon grand plaisir, il y a quelques romans disponibles. J’en prends un, commence à lire la quatrième de couverture pendant que quelqu’un achète un gilet et remarque que le gars qui s’occupe des ventes porte un carré rouge. Je file les 12 dollars au type au carré rouge et retourne me chercher une bière parce que Propagandhi s’apprêtent à monter sur scène. Ça se sent, il y a de l’électricité dans l’air

Mon intuition ne m’avait pas menti puisque je suis encore accoudé au bar quand les lumières se ferment et que nos protagonistes de Winnipeg montent sur les planches. L’échantillon ou Ron Mclean et Don Cheery discutent de Noël et des troupes en Afghanistan au début de « Dear Coach’s Corner » sur l’album « Supporting Cast » se fait entendre et dans l’instant de quelques secondes la tension monte à son maximum. Le solo d’introduction n’est même pas encore terminé que les spectateurs entassés à l’avant sont déjà hors d’eux-mêmes. Putain, Propagandhi savent commencer un spectacle de punk rock !

Vous le savez, si vous avez déjà vu Propagandhi live, ils sont plus qu’excellents. Musicalement, ils sont l’exemple même de l’intégrité sonore et rare sont les formations qui réussissent à reproduire à la quasi-perfection l’ambiance de leur enregistrement mais eux le font avec brio. Ce sont vraiment tous des musiciens émérites qui s’appliquent lors de leur performance et qui jouent avec cœur et passion. Ils sont vraiment de la trempe des grands et c’est dommage que leur talent ne soit pas plus reconnu dans le milieu. Ce sont des virtuoses du punk et ils sont vraiment, vraiment impressionnants.

Pour ce qui est du spectacle comme tel, je ne peux faire autrement que le louage. De courts intermèdes entre les chansons, pas de parlage inutile, aucune fausse note, aucun dérapage, beaucoup d’entregent (Chris Hannah, leader de la formation, c’est même exprimé à plusieurs reprises dans un excellent Français), une bonne heure et demie de musique, pas de sécurité pour vous empêcher de montée sur scène pour vous lancer dans la foule et, au final, beaucoup de plaisir et une très bonne soirée de punk rock en général.

Seuls points négatifs, le connard qui est monté sur scène pour boire dans la bouteille d’eau du chanteur et un set liste qui ne contenait pas assez de veilles chansons. Une seule de l'album « How to Clean Everything », seulement trois de « Less talk, More Rock » et « Fuck the Borders » pour ce qui est de « Today’s Empires, Tommorrow’s Ashes » mais ça, ça ne reste que mon opinion.

(Écrit par : Coeur Noir)

LIENS DES SITES ALY :


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Site Web : Comeback-kid.com

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